Cours 1 - Introduction

Elle avait su comme tous les autres élèves qu'il y avait un nouveau cours cette année. Cependant, pour elle, tous les cours étaients quasiment nouveaux. Elle partit donc quinze minutes avant le début du cours pour être sur d'arriver à l'heure, elle ne voulait pas s'attirer la foudre d'un de ses professeurs dès le début.

Après cinq à dix minutes à errer dans les couloirs à la recherche de la classe, elle entra dans la classe. Elle passa à côté du bureau du professeur, lui accordant un bref "Bonjour professeur" et un regard mystérieux, et avança entre les rangées de bureaux. Elle s'assit finalement dans le fon de la classe de l'autre côté de celui qui semblait plus vieux.

*Troisième? Je vais passer pour un ringarde!!! Mais bon tant qu'à y être déjà...*

Après s'être assit et avoir déposer son sac, elle regarda la classe un peu, mais surtout le professeur. Il avait un air sévère et on pouvait voir qu'il aimait l'ordre et la dicipline. Deux choses qu'elle n'avait jamais , ou quasiment, réussit à atteindre. Elle n'avait jamais imer les professeurs qui se donnait un air supérieur ou qui préférait la théorie à la pratique.

Elle sortit de ses pensées et prit dans son sac une pîle de parchemin, une plume et un pot d'encre. Sur une première feuille, elle y écrit la date et le cours, sur une seconde et commença à dessiner.

Ça devait bien faire une heure et demie que Gabriel avait quitté la salle commune des Poufsouffles, il n’en était pas moins qu’il n’était toujours pas arrivé à son cours. Et pas seulement à cause de son sens de l’orientation légèrement déficient; la principale cause était surtout son incapacité à se concentré sur son but. Fallait dire, Poudlard, c’était bien différent de New World! Ses parents lui avaient déjà parlé des particularités de l’école, comme les escaliers mouvants ou les innombrables tableaux qui ornent les murs, mais il n’était pas encore totalement habitué au fait de devoir changer sa trajectoire simplement parce que quelques marchent en eurent décidé ainsi. D’ailleurs, parlant de tableaux, il s’était arrêté une ou deux fois pour discuter avec l’un ou l’autre des personnages les ornant – des gens bien sympathiques, malgré ce que l’on peut croire. L’un l’avait même aidé à retrouver son chemin vers le cours du professeur Perry, jusqu’à ce que sa femme vienne le retrouver pour le ramener au bercail (apparemment, il arrivait souvent à Monsieur d’aller flirter ailleurs, Madame n’aimait donc pas vraiment qu’il se promène seul). Mais bon, il avait tout de même eut l’amabilité de lui indiquer les deux ou trois derniers couloirs à prendre avant d’arriver en classe de théorie et pratique fondamentale de la magie.

Gabriel fut surpris de voir, en entrant, que le cours n’était pas encore commencé et qu’en plus, il n’y avait déjà que cinq ou six élèves de présents; lesquels étaient apparemment tous plus jeunes que lui. Il fit une moue un peu impressionnée, haussant les épaules, se disant avec une pointe d’amusement que les autres croiraient peut-être qu’il est un bon petit élève studieux, ce qui était loin d’être le cas. Enfin, ils découvriraient probablement la vérité bien plus tôt qu’ils ne le croiraient. Pour l’instant, cependant, ce n’était pas le temps de faire l’idiot; comme à chaque année, il assistait et écoutait un minimum aux premiers cours, histoire de savoir un peu à quoi il avait affaire. Ce fut donc pour cette raison qu’il s’installa, bien assis en tailleur sur sa chaise, au devant de la classe, un peu sur la droite, mais toujours bien en vue du professeur. Celui-ci l’aiderait peut-être un peu à garder son attention sur ce qui était important. L’anglais espérait seulement qu’il ne soit pas trop ennuyant; car à première vue, il ne semblait pas être du genre à être copain-copine avec ses élèves. Mais bon, les apparences sont trompeuses, non?

Rapidement, le professeur quitta les pensées de Gabriel, qui commença à sortir quelques trucs de son sac en bandoulière; sois un parchemin, une plume et un encrier. Lorsqu’il posa la pointe pleine d’encre sur le bout de papier, ce ne fut pas pour commencer ses notes de cours, mais pour transmettre sur parchemin les paroles qui avaient commencées à lui trotter dans la tête tout à l’heure. Cela faisait déjà quelques jours qu’il cherchait des mots à superposer sur sa musique, il n’allait tout de même pas laisser passer une telle poussée d’inspiration! D’ailleurs, si on se concentrait un minimum, on pouvait l’entendre fredonner les paroles, alors qu’il étudiait avec attention son texte. Le cours lui était presque complètement sortit de la tête.

Lorsque Juliette reçut son emploi du temps, lors du premier petit-déjeuner (pas aussi mauvais qu'elle ne l'avait imaginé, au passage) à Poudlard, elle s'était posée la question, comme d'autres camarades sans doute, sur la nature du "Cours de théorie et pratique fondamentale de la magie". Juliette l'interpréta comme un cours de sortilèges de niveau 1: elle rentrait en cinquième année et avait ses BUSE à la fin de l'année. Pourquoi diable un cours qui se présentait comme de niveau débutant figurait dans son emploi du temps? Sceptique, Juliette se promit de s'y rendre quand même, un peu en avance. Pas question non plus de demander leur avis aux autres Serpentard. Pas question de passer pour une gamine affolée de neuf ans.

*Je suis une grande fille, je n'ai pas peur du ridicule, le ridicule ne tue pas, et ce n'est peut-être pas une erreur. Cette école est nouvelle pour toi, ce que tu prends pour un cours de débutant n'en est peut-être pas un.*

Nouvelle... Et flippante. C'est le mot qui revenait souvent dans ses pensées à propos de Poudlard. L'école était grande, presque tentaculaire. Elle avait mis de longues minutes à s'endormir, la première nuit. Et le naturel était revenu au galop: c'était un défi de plus à relever. Un défi particulièrement facile, de surcroît. Etait-il question de dragons à mâter ou de Vif d'Or à attraper en moins de quinze secondes? Non, bien sûr que non. Elle s'en sortirait. Elle s'en sortait toujours.

Elle se souffla nombre de ses petites phrases rassurantes, afin de ne pas céder à la panique. Elle erra dans les couloirs pendant un long moment, il lui semblait tourner en rond pendant dix minutes au moins. A trois reprises, elle reprit le même escalier, qui s'amusait à changer de place à chaque fois. Alors qu'elle avait pris la résolution de ne pas quitter le troisième étage quoiqu'il arrive (c'était là d'après le numéro de salle que se trouvait le cours), la cloche retentit. Bien que claire, elle résonnait comme un glas dans l'esprit de Juliette.

*C'est le moment de te servir de tes jambes, ma chère*

Plaquant son sac en bandoulière contre son côté, elle parcourut les couloirs interminables au pas gymnastique. Clac, clac, clac, clac, elle manqua par trois fois de s'écraser au sol. Elle ralentissait l'allure à chaque porte, puis repartait de plus belle. Une silhouette masculine, à une dizaine de mètres, la surprit et la fit choir. Ses bouteilles d'encre explosèrent en un craquement sinistre. Juliette se jeta sur son sac, trouva une rescapée. Elle chassa son hystérie grandissante, murmura "Reparo, reparo" en tapotant de la baguette les bouteilles brisées.

Utiliser la magie avec succès avait suffi à la calmer. Elle murmura dans sa tête quelques phrases rassurantes "ce n'est pas grave, tu as de quoi écrire, et de l'encre, tu en as encore, et patati et patata et tu vois bien qu'il ne fallait pas t'en faire." D'un pas décidé, elle se dirigea vers l'endroit où elle avait aperçu le sorcier. Ô joie, elle ne le retrouva pas, mais tomba sur la salle du cours. La Serpentard lissa sa chevelure quelque peu, épousseta sa robe, frappa, ouvrit la porte, en s'efforçant de faire bonne figure.

Elle faillit éclater de rire en voyant trois jeunes sorciers, et dire quelque chose comme "Par Odin, me voilà au pays des nains" en voyant la tête des plus jeunes, quand elle croisa le regard du professeur. Tout aussi flippant que l'école dans laquelle il enseignait. Elle baissa la tête, prononça "Excusez-moi de mon retard, professeur", à voix audible mais sans plus, et chercha une place où s'asseoir. Une fille avait pratiquement son âge, deux garçons semblaient plus âgés, et le reste était plus jeune... Sans plus réfléchir, elle se tourna vers le fond de la classe. Un garçon était déjà assis près de la fenêtre, inutile de l'imiter. Juliette s'assit donc dans le fond, vers l'intérieur de la salle.

Elle se dépêcha de sortir plumes, sa bouteille d'encre survivante et ses parchemins. Elle remarqua qu'elle n'avait pas de manuel. Etait-ce le cas de tout le monde, ou bien avait-elle zappée sans faire exprès ce passage de la liste des fournitures? Elle aligna soigneusement ses plumes sur le bord de la table, lissa ses feuilles de parchemin, ouvrit délicatement la bouteille d'encre. Son corps se raidit, et elle fixait le tableau avec une grande concentration. Le professeur pouvait parler d'un moment à l'autre...

Lionel était installé dans la salle de classe, aspiré dans ses réflexions.

Son attention se focalisait sur les "nouveaux". Il y avait bien sûr des visages familiers, mais depuis cette année, Poudlard accueillait de nouveau tous ses grands dadets qui avaient été obligés d'étudier à l'étranger. Cela le fascinait. Ils avaient dû apprendre dans des contextes différents, se forger une expérience enrichissante...

Il songea à Charles, qui avait eu onze ans pile l'année où les écoles étrangères ont décider de réduire -voire supprimer- l'accueil des étudiants anglais.

*Peut-être qu'on petit séjour à Durmstrang lui aurait remis les idées dans le bon sens...*

Puis son attention se reporta sur le professeur. Il avait l'air strict, et se montrait un peu impressionnant. Mais ce qui dérangeait le plus Lionel était l'interdiction formelle d'avoir un animal en cours. Souvent il avait emmené Seosna sans s'en rendre compte : le pouvoir du moke de réduire sa taille suffisait comme sécurité. Cependant, Lionel jugea plus judicieux de ne pas prendre de risque pour le premier cours.

Il regarda le morceau de parchemin vierge devant lui, se demandant comment il trouverait cette nouvelle matière.

Un à un, les élèves entrèrent dans la salle de classe. Parry les observa a tour de rôle. Seulement quelques-uns lui souhaitèrent le bonjour. Les autres restèrent silencieux, prenant chacun place à un pupitre, sortant pour la plupart encre et parchemins. C'était déjà ça, ils ne bavardaient pas. Mais son regard s'attardant sur un élève renversant une bouteille d'encre et un deuxième l'air complètement déconnecté, déjà absorbé par ses pensées, il se demanda si cette classe serait bien apte à suivre son cours. Il tenta de rejeter cette idée de sa tête. Il réussirait. Et puis, s'ils n'étaient pas intéressés, ils seraient mis à la porte dans discussion. C'était simple, clair et efficace.

La cloche retentit enfin. Parry leva alors lentement de sa chaise, conscient que la plupart des regards étaient tournés vers lui (si ce n'était vers un carnet qui leur semblait plus intéressant). La classe resta silencieuse alors qu'il se dirigea lentement vers la porte pour jeter un coup d'oeil au dehors, à la recherche de retardataires, avant de la fermer.

De retour vers le centre de la classe, près de son bureau, la porte se rouvrit pourtant, laissant entrer une élève qui murmura une excuse pour son retard. Parry lui jeta un regard sombre alors qu'elle prenait place à un pupitre du fond. Finalement, il s'éclaircit la gorge pour recueillir l'attention des élèves qu'il n'avait pas déjà.

- Bonjour à tous et bienvenue dans mon cours. Je me nomme Éric James Parry, mais j'aimerais que vous m'appeliez Mr. ou Professeur Parry en tout temps , dit-il.

Sa voix était dure et la façon dont il accentuait ses mots démontrait qu'il voulait qu'on porte bien attention à ce qu'il disait.

- Le comportement à prendre dans ma classe n'est pas bien différent de celui exigé dans vos autres classes. Je ne m'attarderai donc pas là dessus. Si vous en voulez les détails, vous pourrez lire les règles en tout temps sur le babillard près de la porte. Je me dois par contre de rappeller que tout retard sera puni d'un retrait de points.

Il posa son regard sur la jeune fille qui était arrivée la dernière, puis continua:

- Je retire donc 5 points à Serpentard. Ce nombre pourrait devenir supérieur dans les prochains jours, comme vous saurez donc tous précisément où se trouve la classe.

Il fit une pause en parcourant la classe des yeux, murmurant un simple <<Bien...>>. Puis il fit quelques pas vers sa droite, les mains jointes.

- La théorie et la pratique fondamentale de la magie est un cours que j'ai moi-même mis sur pied en me référant à mes précédentes découvertes et à quelques études effectuées. Son contenu n'a jamais été inclut en intégralité dans les programmes des écoles. Souvent, cet apprentissage est fragmentaire chez les sorciers. Quelques parties théoriques vous diront sans doute quelque chose, alors que d'autres vous seront inconnues. Quant à la pratique, je crois qu'elle sera dans l'ensemble quelque chose de nouveau pour vous. C'est pour cette raison que mon cours est donné en commun avec toutes les années, car il s'agit, en la matière, d'un cours débutant que tout le monde ici n'a que très peu effleuré.

D'un geste machinal, il lissa la manche de son long veston d'un brun foncé, puis plongea sa main dans sa poche. Il en sortit une baguette fine de couleur plus foncée qu'à l'habituelle, puis la pointa vers le tableau noir. L'inscription <<Cours 1 - Introduction>> s'y inscrivit.

- Le but de ce cours, cette année, sera de vous apprendre comment la magie fonctionne et nous influence à travers tous ses cycles, théoriquement. La pratique, quant à elle, aura pour but de développer votre magicentre et le contact que vous avez avec lui. Nous verrons cela à partir du cours suivant, donc il est normal que cela ne vous dise rien pour l'instant. Cette matière a aussi une grande part d'hypothèses, donc ce ne sera pas que du part coeur. Je vous demanderai de faire preuve de réflexion, et c'est en partie ce que je veux évaluer aujourd'hui.

Il joignit à nouveau ses mains puis s'avança de quelques pas, à quelques centimètres du premier rang.

- Quelqu'un peut-il me dire, d'après lui, d'où provient la magie ou plutôt comment elle est venue au monde? Et surtout, de quoi il s'agit exactement? Ne soyez pas gênés, je veux des hypothèses, même si elles sont erronées.

Son regard perçant parcoura la classe, à l'affut d'une première main levée. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il venait de donner une énorme quantité d'information à ses élèves sans demander s'ils avaient des questions. Mais, pour lui, cela aurait été du temps perdu.

[HRP: À partir de maintenant, si vous arrivez en retard (Hors-RP parlant) au cours, faites comme si votre personnage y était déjà. Si vous voulez répondre à ma question, faites comme si Parry avait donné l'autorisation de parler à ceux qui lèvent la main!]

Ce ne fut que quelques secondes après le retentissement de la cloche que Gabriel osa lever le regard vers son nouveau professeur. Professeur qui, d’ailleurs, semblait bien peu apte à accepter les petites mégardes de ses élèves. Déjà le premier cours, déjà cinq points de retirés aux Serpentard. Franchement, cette pauvre fille – à moins que ce ne sois un garçon? Fallait dire, ce n’était pas ce qui était de plus facile à différencier – n’avait eu que quelques minutes de retard, et c’était bien pardonnable. Retrouver sa classe la première fois est déjà en soi-même un véritable défi, alors imaginez lorsqu’on doit la trouver dans un endroit grand comme Poudlard! Ce Eric Parry aurait bien pu lui donner une chance, au moins. Enfin, ça ne regardait pas personnellement le Poufsouffle, mais celui-ci ne comprenait tout de même pas le pourquoi d’une telle conséquence. Surtout que le cours n’avait même pas encore à proprement parler commencé…

Après avoir assommé ses élèves avec un long discours sur l’importance de la théorie et pratique de magie fondamentale – ou peut-être était-ce pratique fondamentale de magie? C’était tellement long pour rien que c’était un peu difficile de s’en souvenir – le professeur Parry posa une question qui résonna longtemps dans l’esprit de Gabriel. D’où provenait la magie? En effet, c’était une sacrée bonne question. Très profonde, un peu comme le « D’où je viens? » ou « Pourquoi? » Le genre de question bien trop compliquées et philosophique pour Gabriel, qui trouva bien plus intéressant et utile de se pencher à nouveau sur le texte de sa chanson, gardant tout de même une oreille attentive à une quelconque réponse.

[Le post inutile de la mort qui tue. m'enfin. pas grave xD ^^']

Durant les quelques minutes qui s'étaient écoulées avant que la cloche ne sonne pour annoncer le début du cours, Will avait remarqué plusieurs choses: d'abord, la fillette de Serdaigle qui écrivait dans son carnet ressentait une tendresse particulière envers le blondinet assis derrière elle (elle se retournait fréquemment pour lui sourire et, par ses rougissement et par la simple manière dont elle se tenait assise, semblait à la fois rassérénée et gênée par sa présence derrière elle); ensuite, de l'ensemble des étudiants rassemblés dans la classe se dégageait une atmosphère stressée et intimidée, presque anxieuse, trahie par l'attidude, nerveuse ou tendue, de la plupart d'entre eux (on pouvait presque sentir l'odeur de la tension dans l'air de la pièce), même si certains tentaient de le cacher par une allure nonchalante ou insouciante; puis, le vitrail qui ornait le bas de la fenêtre à côté de laquelle il était assis comportait une erreur: un des personnages représentés, un sorcier achetant des produits à deux sorcières marchandes, n'avait que quatre doigts à la main droite. Will avait aussi constaté la présence d'une craquelure plutôt douteuse dans le plafond de la salle de classe, celle d'une énorme araignée qui tissait sa toile frénétiquement dans un coin de la pièce et celle d'un élève, il ne savait pas trop qui par contre, qui faisait constamment craquer ses doigts.

Mais ce qui l'avait surtout marqué était l'impression qui émanait de l'enseignant. Il était manifeste que ce dernier se voulait imposant, sévère, sûr de lui, maître à bord, effrayant presque. Ses traits étaient durs, oui, et son expression plutôt indéchiffrable. Will savait que Parry avait été Langue-de-plomb au Département des Mystères du Ministère de la Magie; il avait fait ses petites recherches là-dessus, pour savoir d'où venait ce nouveau professeur, mais la rumeur s'était assez vite répandue à travers l'écolde de toute manière. Ça expliquait sans doute cet air de mystère et cette impression que ses pensées étaient enfouies loin, très loin derrière un masque épais et impassible. Mais c'est en plongeant son regard dans celui d'Éric Parry - il osa! - que Will trouva ce que le Professeur semblait vouloir tant cacher par des manières autoritaires et presque brutales: une profonde anxiété, sans doute nourrie par la peur de ne pas parvenir à faire en sorte que tout se passe exactement comme prévu. Parry ne sembla pas pouvoir soutenir son regard perçant longtemps, mais Will y avait déjà décelé ce sentiment qui contredisait son air confiant lorsque l'enseignant détourna ses yeux sombres.

Peu à peu, la plupart des élèves de la classe étaient entrés et avaient pris place. Will n'avait pas ouvert son livre, mais c'était un roman qu'il avait déjà lu. Puis, la cloche sonna, et le Professeur Parry se leva, avec, comme Will se disait, *cet air inexorable qu'il s'est composé* - air qui imposait tout de même. Après qu'une retardataire un peu garçonne entre et s'excuse pour son retard, il se présenta, pris une voix dure pour retirer des points à la maison - Serpentard - de la retardataire en question, et commença à expliquer son cours.

Le sujet intéressait Will particulièrement. Ce n'était pas quelque chose que personne n'avait vraiment appris dans une école auparavant, et il avait terriblement hâte d'en savoir plus, de savoir la base de toute magie, comment ça se faisait qu'il y avait des Sorciers et des Moldus, et qu'en disant un mot en Latin tout en brandissant une baguette, on pouvait faire bouger les choses, modifier les atomes - les nombreuses lectures de Will avaient compris des livres de physique moldus - d'une façon qui n'existait nulle part ailleurs. Et puis, il fallait avouer, ce n'était pas tous les ans qu'on avait un ancien Langue-de-plomb comme enseignant!

« Quelqu'un peut-il me dire, d'après lui, d'où provient la magie ou plutôt comment elle est venue au monde? Et surtout, de quoi il s'agit exactement? »

Will se dit qu'il le savait peut-être. Peut-être, mais sans doute avait-il tort. Il y avait de nombreux livres qui prétendaient connaître l'origine des pouvoirs surnaturels - étonnamment, la plupart étaient des livres moldus. Mais sait-on jamais? Combien de sorciers avaient-ils publiés de livres chez des éditeurs moldus, sous pseudonymes, peut-être? Certaines hypothèses parlaient d'un animal ou d'un être étrange venu d'une autre planète, l'essence même de la magie concentrée en une seule chose qui serait venu s'installer sur Terre et qui servirait de relais entre les Sorciers pour que ceux-ci puisse produire de la magie. C'était, selon Will, une idée plutôt saugrenue.

Il préférait celle qu'il avait lue ailleurs, dans certains livres de physique mais surtout dans quelques romans qu'il chérissait particulièrement. C'était plutôt complexe, et assez hypothétique, un peu comme le Professeur avait dit: en gros, un type de matière, des particules, qui étaient en fait à la base de tout et de rien, seraient, pas comme les atomes des particules formant les choses, mais plutôt des particules influençant la manière dont ces choses se modifieraient et dont les atomes s'agenceraient les uns aux autres, et constitueraient l'essence magique retrouvable chez pratiquement tous les humains, mais en concentration suffisante afin d'en permettre l'utilisation chez seulement un petit nombre d'entre eux (les Sorciers).

Mais Will ne répondrait pas. Il préférait attendre de voir ce que les autres penseraient de l'origine de la magie, et en apprendre plus. Alors, il ne dit rien, et continua de fixer Parry en silence.

Raclement de gorge de la part de l’ancienne Langue-de-Plomb. Nerveuse, l’ancienne élève de Durmstrang leva légèrement la tête (réflexe inutile, ses oreilles fonctionnaient très bien), attentive. Sa façon de parler effraya Juliette : petite, elle s’imaginait très bien Vous-Savez-Qui parler avec cette voix. Elle réprima sa frayeur du mieux qu’elle put : seul un ravalement de salive trahit son anxiété. Elle fixait toujours le tableau noir, mais regardait le professeur du coin de l’œil. Ainsi, il restait légèrement flou dans son champ de vision. Professeur Parry… Jamais entendu parler. Il enchaîna avec les banalités sur les règles de vie en cours. Pendant une seconde, Juliette se dit qu’elle avait eu tort de l’imaginer en psychopathe. Pendant une seconde seulement.

Elle eut la nette impression qu’une grosse araignée remontait dans son dos lorsque le professeur Parry posa son regard sur elle. Et lorsqu’il prononça la sentence – 5 points de moins pour Serpentard – l’apprentie sorcière s’imagina la même araignée planter ses mandibules dans son dos ; non, pas dans son dos, dans sa poitrine, dans son cœur. Elle ouvrit la bouche pour la refermer une demi-seconde plus tard. Ses pupilles se rétrécirent, puis reprirent leur taille normale. Une décharge électrique avait parcouru en quelques instants l’ensemble de son corps.

Voilà ce que ressentait Juliette Linus, cinquième année, lorsqu’on atteignait son trésor, ses possessions les plus précieuses. Bien plus que des points à Serpentard, c’était cinq points de la confiance qu’avait la jeune fille en elle-même que le professeur avait retiré. Elle n’était pas arrivée à l’heure. Elle avait commis une faute. Elle avait échoué à une épreuve d’une simplicité enfantine : ne pas se perdre dans le dédale de l’école. Au fond d’elle, Juliette entendit une cloche, puis la voix de sa tante Alice : « Parry : un, Linus : zéro. » Victoire indiscutable du professeur, par K.O. Tête baissée, aussi bien pour ne pas avoir à regarder le professeur que pour esquiver le regard de ses condisciples de Serpentard, elle eut envie de se changer en fauve et de lui ouvrir le ventre de ses griffes…

Le professeur parla longuement de sa matière, de ce qu’il appelait sa « théorie et pratique fondamentale de la magie », ce qui donna un exutoire à la rancœur de Juliette. C’est bien simple : la première phrase de son introduction le classait dans le tiroir des « excentriques à lier », des gens mégalomanes et prétendument des génies incompris, dont le tour des chevilles et du crâne était plus long que la moyenne. En clair, ce prof était flippant, mais aussi complètement frappadingue.

*Mais où est-ce que j’ai atterri, moi ?*

L’idée de base en soi pouvait être séduisante, sauf que c’était quelqu’un qui avait attaqué personnellement la jeune fille (du moins, c’est comme ça que l’avait pris Juliette) qui assurait ce cours. De plus, cet homme était beaucoup trop prétentieux ? Comment pouvait-il prétendre connaître la source de la magie ? A lui tout seul ? Mais il fallait plus qu’une vie pour percer ce mystère. Et ça n’intéressait pas vraiment Juliette. Elle avait déjà sa réponse, chacun avait déjà sa réponse… Pour Juliette, c’était dans le sang, c’était évident. Il y avait une légère différence entre le sang des Moldus et des sorciers, comme certains avaient les yeux bleus et les yeux verts. Il enchaîna avec le programme de l’année, après avoir inscrit au tableau le sujet du premier cours.

Ce qu’il expliqua ensuite lui semblait aberrant, d’une certaine manière. Y avait-il vraiment matière à expliquer comment la magie fonctionne ? Tiendrait-il vraiment toute l’année comme ça ? Comment la magie fonctionne et nous influence… C’était simple et ça pouvait se résumer en une phrase : la magie est en nous, à nous de savoir la contrôler, sinon gare aux dégâts. Si l’on ne se sert pas bien de son couteau, on se coupe. Voilà à quoi se résumait l’influence de la magie pour Juliette… Avec curiosité quand même, elle se demandait comment il allait étaler cette phrase pendant toute l’année scolaire. La pratique était affolante… Le contact que les sorciers ont avec leur magicentre… Encore un mot que ce grand malade avait inventé exprès. Et dire que parce qu’il s’était mis à philosopher, il se sentait le droit de blesser dans son âme la Serpentard. C’était sadique et répugnant.

Parce qu’elle était une étudiante, tout de même, elle formula mentalement une réponse à la question du professeur.*Le pouvoir de contrôler notre environnement nous vient d’une différence avec les Moldus. Cette différence est présente dans ce que leurs scientifiques appellent les gènes*. Et elle se serait arrêtée là, parce qu’elle ne savait que peu de choses de la génétique. Pour être franche, elle savait juste que les gènes faisaient les ressemblances et les différences entre les humains. Mais puisque le professeur avait décidé de lui faire du mal, de la considérer comme l’exemple à ne pas suivre, elle se tairait. Elle ne lui laisserait plus aucune occasion de la prendre en défaut.

Le professeur laissa une petite de Serdaigle prendre la parole. Elle l’écouta vaguement. Elle était complètement hors-sujet, au début, de l’avis de la Serpentard. Cela se saurait si les ventricules de cœur de dragon étaient à l’origine de la magie. Pour le reste, c’était peut-être ça, oui, même si ça sonnait plus comme une évidence aux oreilles de Juliette. Peut-être pouvait-on espérer un dialogue entre le professeur et elle. La cinquième année prendrait alors sa plume, noterait deux trois choses digne d’intérêt, résumerait le cours, et passerait à quelque chose de plus intéressant que les théories de l’illuminé qui leur servait de professeur…

Sarah était entrée dans la classe avant la cloche. Elle s'était assise à côté de Will Elfman, qu'elle avait rencontré dans le train, lui adressant un <<Salut!>> enthousiaste avant que le cours commence.

Sarah ne s'attendait pas à grand chose de ce cours. Cela l'intriguait, bien sûr, mais elle n'y portait pas bien plus d'importance. Après tout, elle verrait bien. À première vue, le prof était imposant et sévère. Elle espérait ne pas trop y passer avec lui. Il lui arrivait parfois d'arriver en retard ou de bâcler un devoir... Elle espérait au moins qu'il soit intéressant et qu'il ne barberait pas la classe d'un discours monocorde. Elle avait entendu dire qu'il était un ancien langue-de-plomb... elle n'était pas sûre que la rumeur soit fondée, mais alors, que faisait-il ici? Ce métier était quelque chose qui l'intriguait, elle s'était toujours demandé ce qu'étaient ces choses secrètes développées au Ministère. C'est sans doute ce fait, beaucoup plus que la nouvelle matière, qui lui fit porter attention à tout ce que le professeur dit lorsque la cloche fut sonnée.

*Comportement en classe... blablabla... apprentissage fragmentaire... blablabla... magicentre... ça me dit rien tout ça...*

Elle allait perdre tout intérêt lorsque le professeur posa enfin une question pour faire participer la classe. D'où venait la magie? Qu'était la magie exactement?

Tiens, elle y avait déjà songé, à tout ça. Surtout lorsqu'elle avait appris qu'elle était sorcière. Elle s'était demandée pourquoi elle et pas le reste de sa famille. Et comment cette magie existait-elle? Mais elle n'avait jamais trouvé de réponse. Elle avait un peu cherché, mais aucune théorie n'était claire. C'était toujours hypothétique. Ce prof n'allait quand même pas prétendre le savoir?! Et s'il savait vraiment?

Pas gênée le moins du monde, car elle n'était pas le genre de fille à redouter d'avoir l'air stupide (au contraire), Sarah leva la main suite à une élève de Serdaigle. Le professeur lui laissa la parole, puis elle dit:

- Eh bien... y'a cette théorie selon laquelle la magie viendrait d'une autre planète... Par une comète ou un autre truc... Mais c'est absurde et je n'y crois pas vraiment... Mais enfin bon... C'est une hypothèse, non?

Elle sentit les regards se poser sur elle. Bon, c'était un commentaire totalement inutile, car personne n'y croyait. Elle pensa pendant quelques secondes qu'elle avait au l'air complètement tarée (surtout aux yeux du professeur, qui l'avait regardée droit dans les yeux de façon intimidante) mais rejeta ce sentiment de son esprit. Elle espéra quand même que quelqu'un d'autre prenne la parole à sa suite.

Emrick était arrivé peu avant le début du cour, mais heureusement avant la cloche. Il en fut encore plus soulagé lorsqu'une retardataire fit perdre à sa maison 5 points. Il avait eu un peu de difficulté a trouver, même si il était partie explorer un peu après qu'il aie recus sont horaire, parce qu'il était intrigué par cette nouvelle matière. Il n'avait pas beaucoup compris de choses depuis le début du cour, mais dès que la question ''D'où vient la magie?'' fut posé par le professeur Parry, Emrick plongea dans une reflexion intense...

Il était sur que ça venait du sang, car sa soeur était Cracmol et elle partagait son sang. Ça ne pouvait venir de la baguette, parce que sinon tout le monde aurait pu faire de la magie. Ni de l'incantation, parcequ'il est possible de jeter un sort non prononcé ou avec un desir très fort, comme lorsqu'il avait fait taire magiquement ses soeurs...

Peut-être cela venait du coeur ou de quelque chose de cliché dans le genre. Ou l'âme ou l'esprit... *Arrrgg, je sais pas... Je vais tenter au moins...* Il leva la main et récita son hypothèse après avoir reçus l'accord du professeur.

''Je dirais que ça vient de l'âme ou de l'esprit, parce que cela ne peut pas venir de la baguette parce qu'il est possible de jeter des sort sans ou du sang, parce que certain sorcier vienne de famille moldue et dans les familles de sorcier... il y aussi des Cracmols.'' Il se contenta de dire deux justifications, parce qu'il n'était pas sûr et qu'il ne voulait pas s'enfoncer...

Thomas était arrivé en classe à peu près en même temps que tout le monde, soit à peine quelques minutes avant que la cloche ne sonne. Le professeur était déjà arrivé et attendait patiemment, balayant la classe de son regard autoritaire.

Il s'était assis à un endroit au hasard, comme à son habitude, mais il avait pris soin de regarder si le Bulldozer était arrivé pour ne pas être près d'elle. L'atmosphère était pour le moins tendue, sûrement grâce à l'aura projetée par ce prof. Thomas haussa les sourcils quand il remarqua l'état de quasi-panique de la classe. Ils avaient peur d'un prof. Non mais.

Thomas écouta attentivement le professeur Parry donner ses explications (et il avait souri de contentement lorsqu'il avait puni la fille de Serpentard - enfin quelqu'un qui prenait les retards au sérieux) et il se surprit à l'admirer.

La question qu'il posa le rendit perplexe, cependant. Comment savoir d'où elle venait, cette magie? Thomas se sentit soudain bien idiot, malgré ses six années de scolarité en matière de magie. Ainsi, il jugea préférable de laisser les autres répondre à sa place, puisqu'il n'aurait rien pu faire d'autre que de se ridiculiser. Et Thomas avait une bien basse opinion des gens qui osaient se ridiculiser.

Quelques élèves tentèrent leur chance et, comme s'il avait senti le coup venir, il leva les yeux au plafond dès qu'il entendit la charmante voix du Bulldozer.

- Eh bien... y'a cette théorie selon laquelle la magie viendrait d'une autre planète...

Exaspéré, il soupira et n'écouta plus. Quelle perte de temps, vraiment.

*Un cours de theorie et pratique fondamentale de la magie ... Rien que le nom remplissait Cinesra d'une curiosité mélée à de l'appreension car aprés tout , ce nom ne voulait ... absolument rien dire pour lui . Comment s'etait il retrouver la , assis dans cette salle ? Il l'ignorait encore . Toujours est il qu'il etait la , et faillait maintenant assurer .*

*Aprés un discours du professeur quelque peu sec mais , sans aucun doute , efficace , la premiere question tomba . Il fut un peu desarconné , n'ayant jamais penser a l'origine de la magie . Elle etait la , c'est tout . Pourquoi devoir penser qu'elle n'etait pas la a un moment donner ? Mais en meme temps , lorsque les hommes n'existaient pas , la magie n'existait sans doute pas , ou alors personne n'etait pas pour en temoigner de sa presence ... Mais si le professeur posait cette question , c'est qu'il devait y avoir une reponse . L'interet qu'il portait pour ce cours augmenta d'un cran , mais en se demandant s'il pourrait un jour y participait activement ...*

*Profitant qu'une élève dont il ignorait completement le nom , mise a part qu'elle etait de griffondor , tentait de reponde a la question , il balaya rapidement la salle du regard , a l'affut de ses nouvelles têtes qu'il attendait tant . Il remarqua , a son grand etonnement , qu'il s'etait assit a coté de thomas , le frere de catherine . Pour autant qu'il connaissait Catherine , il n'aurai pas parier un galion sur leur parenté , il paraissait si imbu de lui meme . Evitant de garder cette impression en tête pour ne pas fermer la discution avec lui , en supossant qu'elle se lance , il se repencha sur son parchemin , deseperement vide , la plume entre les mains , pret a griffoner de son ecriture de cochon pour enregistrer le moindre mot qui sortirait de la bouche du professeur Parry*

Eternella était arrivée dans les derniers dans la classe. Elle avait eut un peu de mal à trouver la position de cette nouvelle matière. Malgré le fait que cela fasse un an qu’elle soit là, elle avait toujours parfois des soucis d’orientation. Que voulait vous, on ne peux pas changer tout le monde ! Enfin bref, elle était arrivé quelques secondes avant la sonnerie, elle n’était donc pas en retard. Elle lâcha un soupire de soulagement, détestant être en retard, faisant un signe de tête pour dire bonjour au prof. La politesse quoi… Elle adressa un signe de main rapide à Catherine, Cinestra et Marc afin de leur dire bonjour à eux aussi. Elle ne fit rien pour les autres élèves inconnus. Elle s’était installée rapidement à la première place qu’elle trouvait de libre près des autres élèves dans la rangée du milieu. D’ailleurs, sans même avoir fait attention, elle se retrouva assise a côté d’un élève. Un serdaigle, un peu plus jeune qu’elle. Elle ne le connaissait pas. Elle sortit alors vite ses affaires et ne finit qu’une fois la sonnerie passée. D’ailleurs, une jeune fille arriva après elle. Elle n’était pas la dernière. Un bon point déjà. En même temps que sortir l’encrier, la plume et le parchemin, elle se demanda bien en quoi pouvait servir la matière. C’était quoi cette nouveauté du directeur que de mettre ça en plus dans les emplois du temps. Comme s’ils n’avaient pas assez de travail comme ça ! M’enfin, elle ne pouvait que subir et puis c’est tout. C’est alors que le prof commença à parleR. Elle posa son sac doucement, s’appuya sur son dossier et le regarda écoutant. Il semblait strict mais bon, parfois les profs stricts sont sympas aussi ! Et bla bla bla, et bla bla bla, comme tout les autres profs, il baratinaient sur le comportement. Mine de rien, Eternella fit à un moment des grands yeux. Le prof venaient d’annoncer le nombre de points minimum retirés à chaque retard.

**5 points ! Même plus ensuite ! Mais c’est de la folie ! Et ben, pour ce court là, je partirais plus qu’en avance. Enfin, je l’ai échappé belle cette fois…**

Elle n’eut pas le temps d’en penser plus que le prof reprenait sur l’explication de son court. Ouai, ça avait l’air intéressant. Mais elle n’était pas près de prendre la parole ici. Elle n’avait jamais la moindre idée et emmètre des hypothèses plus ou moins farfelues n’était pas son truc. Et bam, ça commençait. D’ou venait la magie ? Non mais, comment pouvait elle savoir ? Elle nota alors sur son parchemin le titre du premier cours. Introduction. Pas très original ! Elle reposa sa plume et s’adossa à son dossier croissant les bras. Elle attendit espérant que un prendrait la parole. C’est ce que fit une serdaigle. Elle parla de dragon, metamorphose. Eternella ne suivit rien à ses explication. Lâchant des les premiers mots, elle jeta un rapide coup d’œil à la clase et remarqua alors le règlement dont il avait parlé. Mais très ite, elle se retourna et re suivit le cours. Elle ne voulait pas faire perdre de points à sa maison. Elle en avait déjà peu !

Alors, une gryffondor leva à son tour la main. Eternella la regarda et elle parla d’une magie qui venait d’une autre planète. Elle se retint de peu d’emmètre un sourire amusé. C’est vrai quoi, c’est assez n’importe quoi ce truc. Hop comme ça, aller la magie vient sur terre et touche certaines personnes. Non mais… Ou alors des extra-terrestre viennent sur la terre et hop, s’introduisent parmi les humains. Parfois, ils contaminent des enfants de moldus… Elle plaqua la main devant sa bouche, étouffant un rire a toutes les sottises dont elle venait de penser. Très vite, elle se reprit et se mit en bonne position mine de rien, l’air angélique.

**Il va vraiment falloir que je fasse attention dans ce cour et que je me maîtrise. Sinon, ça va mal aller !**

Elle attendit patiemment regardant a droite a gauches les différents élèves. Pas mal avait l’air de penser comme elle et que c’était un cours vraiment farfelu… Néanmoins, son voisin le serdaigle leva la main et alors elle arrêta de regarder chaque personne pour le regarder lui-même. Sa réponse était bien plus sensée que les autres. S’il fallait choisir laquelle on accepté sans aucun doute pour le moment, ce serait celle là ! Enfin, pour ce qu’il avait mijoter, il avait du en éliminer pas mal quand même des idées farfelue, a son avis…

Parry donna l'autorisation de parler à quelques élèves à tour de rôle, les écoutant tous attentivement. Il se demanda par contre s'ils avaient bel et bien compris la question. Lorsqu'il ne vit plus de mains levées, il laissa le temps passer en silence. Mais personne d'autre ne daigna lui offrir une réponse. Il n'avait pas entendu ce qu'il avait souhaité entendre.

- Ces hypothèses auraient pu être vraies, mais vous ne voyez pas assez loin, dit-il finalement. Que la magie soit venue d'une autre planète ou vienne de nos esprits, d'ou vient-elle à la base? Est-elle apparue en même temps que la matière qui nous entoure ou est-elle apparue peu à peu, et si oui, comment et pourquoi?

Il fit une nouvelle pause.

- Votre dernière hypothèse est intéressante, reprit-il en fixant le jeune garçon de Serdaigle qui avait parlé le dernier. Mais, en fait, personne ne le sait.

Il sentit presque quelque chose changer dans la salle, comme un mélange de déception et d'une chute de tension. Car cette question n'avait pas de bonne réponse et il l'avait posée délibérément.

- Pour ce qui est de la nature de la magie et de ce qu'elle est réellement, par contre... Nous en savons déjà plus. J'aurais aimé en entendre plus de vous sur cette question.

Il s'approcha du bureau de Charlotte Espedonnante, la seule qui avait effleuré le sujet.

- En effet, on pourrait qualifier la magie comme une force. Contre-nature? Ce sera à vous d'en juger, car elle peut aussi bien en faire partie à part entière, mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui.

Au fil de ses paroles, quelque chose semblait être apparu. Il semblait soudain moins tendu, mais c'était une impression générale, subtile, comme un sixième sens qui fait baisser ou monter nos gardes sans qu'on sache trop pourquoi. L'énergie que lui prodiguait la passion de son sujet, sans doute.

Il recula peu à peu vers le tableau, tournant sa baguette entre ses doigts.

- La magie est, en fait, une énergie.

Comme s'il avait voulu peser le moment, il fit une pause. L'espace d'une seconde , un léger mouvement du côté de sa lèvre laissa présager un sourire, mais il n'en fut rien.

- Alors, avant de continuer, il serait bien de définir ce qu'est une énergie. Quelqu'un a une idée? Précisez aussi votre nom avant de répondre.

Il resta immobile, le dos droit, faisant toujours tourner lentement sa baguette entre ses doigts.

(HJ: Selon quelqu'un *HUM HUM* ma question est trop complexe... je ne crois pas... allez, une ptite réponse, c'est fastoche ^^)

[ Ouan, bin selon quelqu'un d'autre *HUM HUM aussi!* (lol) ... il suffit de regarder dans le dictionnaire pour trouver la réponse... les élèves de la classe ont-ils tous un dictionnaire à portée de la main? Ah... une chance que Will lit tant! ]

*Une énergie?*

Will ne savait plus trop quoi penser. Apparemment, ce qu'il avait lu à propos des particules... n'avait pas vraiment rapport. La magie ne serait donc qu'une énergie? Mais qu'est-ce que c'était, au fait, une énergie? La lumière était une énergie, il lui semblait. L'électricité aussi. Ainsi que la force humaine. Le son? Est-ce que c'était une énergie? N'était-ce pas simplement la vibration de l'atmosphère qui se rendait jusqu'à nos tympans? Et le feu? Non, le feu n'était que le produit de la combustion... n'est-ce pas? Mais la chaleur, elle, devait être un type d'énergie! À moins que... non? Will ne savait vraiment plus.

Il se disait qu'il lui faudrait nécessairement relire les livres de physique qu'ils avaient à la maison, ou du moins consulter une bonne encyclopédie... Et peut-être qu'une recherche internet, même si elle ne l'informerait bien sûr pas sur la magie, était aussi de mise. Mais bon. Il ne pourrait faire rien de cela avant les vacances de Noël, bien évidemment. Peut-être y avait-il, au moins, des livres au sujet similaire à la bibliothèque du château... il en doutait, mais il verrait bien.

- Alors, avant de continuer, il serait bien de définir ce qu'est une énergie. Quelqu'un a une idée? Précisez aussi votre nom avant de répondre.

Et voilà que le professeur la posait, cette question qui lui trottait dans la tête à lui aussi, et sûrement à la plupart des autres élèves dans la classe. Will se formula une réponse mentalement en attendant de voir ce que les autres répondraient. L'énergie.... L'énergie.... Qu'est-ce qu'était l'énergie?

Mais, après un bon moment, aucun élève n'avait répondu quoi que ce soit et Parry attendait toujours, le regard fixe et sévère, l'air moins nerveux qu'au début du cours, parfaitement immobile à l'exception de ses doigts qui faisaient doucement tourner sa baguette.

Will détestait répondre aux questions en classe. Il détestait voir les regards se tourner vers lui en général. Et il n'aimait pas, non plus, faire l'étalage de sa connaissance en public d'une façon qui passerait pour vantarde. Fidèle à lui même, il serait allé voir l'enseignant à la fin du cour, lui aurait expliqué ses théories et lui aurait posé des questions sur ce qu'il n'avait pas compris parfaitement. Mais personne ne répondait, et le professeur attendait.

Répétant intérieurement ce qu'il avait trouvé comme réponse, il leva lentement une main incertaine.

- Je crois... Hum, Will. Elfman. (Il rougit. En fait, rougir semblait être devenu presqu'un rélfexe pour lui...) Je crois que l'énergie... est une force, qui permet de déplacer, ou de modifier les choses... Mais si on ne veut pas dire "force"... peut-être que c'est simplement la caractéristique de tout ce qui peut créer un mouvement, ou un changement, ou... accomplir quelque chose, en fin de compte. Je sais plus trop... non?

... Et, baissant les yeux, il rougit encore.

[ Je tiens à dire que j'ai répondu AVANT de lire la définition d' "énergie" dans le dictionnaire. ]